Le projet DiLAF (Dictionnaires Langues Africaines - Français) vise à convertir des dictionnaires éditoriaux bilingues (bambara, haoussa, kanouri, tamajaq, songhai-zarma) - français en un format XML permettant leur pérennisation et leur partage
En nous fondant sur un travail déjà effectué par des lexicographes nous avons constitué des équipes pluridisciplinaires constituées de linguistes, d'informaticiens et de pédagogues. Initialement, cinq dictionnaires comportant, chacun, plusieurs milliers d'entrées, ont été convertis et mis à disposition sur le web. Les dictionnaires sont disponibles sous licence Creative Commons.
dictionnaire bambara-français, Charles Bailleul, édition 1996 Consultation (fenêtre de gauche)
dictionnaire haoussa-français destiné à l'enseignement du cycle de base 1, 2008, Soutéba Consultation (fenêtre de gauche)
dictionnaire kanouri-français destiné pour le cycle de base 1, 2004, Soutéba Consultation (fenêtre de gauche)
dictionnaire tamajaq-français destiné à l'enseignement du cycle de base 1, 2007, Soutéba Consultation (fenêtre de gauche)
dictionnaire zarma-français destiné à l'enseignement du cycle de base 1, 2007, Soutéba Consultation (fenêtre de gauche)
Deux dictionnaires ont ensuite été ajoutés, toujours sous licence Creative Commons.
en 2016 : dictionnaire wolof-français - Centre de Linguistique Appliquée de Dakar (CLAD) Consultation (fenêtre de gauche)
en 2017 : Dictionnaire nouchi-français de Jean-Baptiste ATSÉ N’CHO (version juillet 2016) Consultation (fenêtre de gauche)
Il s'agit de dictionnaires d'usage qui visent à vulgariser les formes écrites de l'usage quotidien des langues africaines dans la pure tradition lexicographique. Se démarquant des démarches dirigistes des dictionnaires normatifs, les présents dictionnaires descriptifs restent ouverts aux contributions et leur mise en ligne devra, nous l'espérons, développer un sentiment de fierté chez les usagers des différentes langues. De même, ils participeront au développement d'un environnement lettré propice à l'alphabétisation dont le faible taux compromet les acquis des progrès réalisés dans les autres secteurs.