Nos langues notre pouvoir

Pour la visibilité des langues africaines sur internet, Idemi Africa et le Fable-Lab en partenariat avec le ReFFAO et les Fablabs associés; grâce au soutien de la Fondation Orange, vous invitent à participer à la journée de traduction des mots du numérique en langues africaines et la découverte de la fabrication numérique ce samedi 16 Décembre 2023 de 09 à 16h GMT en ligne et en présentiel dans 05 pays (Fablabs) de l’Afrique de l’ouest.

C’est le point culminant du projet « Nos langues, Notre pouvoir« .

C’est une journée ouverte à tous les utilisateurs et toutes les utilisatrices de l’Internet, en particuliers ceux et celles qui s’intéressent à la promotion des langues africaines sur Internet (spécialistes de langues, techniciens, entrepreneurs, gouvernants et curieux).

Ensemble, nous allons traduire environ 100 mots du numérique en langues africaines et découvrir la fabrication numérique avec la mise en place d’un club de langue dans chaque FabLab.

Inscrivez vous en remplissant le formulaire ci-dessous afin de participer en ligne ou en présentiel dans ces différents pays:

  • Bénin : Blolab, ZOGBOHOUÈ, rue du collège houphouet boigny, immeuble Nassara;
  • Côte d’Ivoire : YOP.CRÉALAB, Yopougon Banco II, entre l’allocodrome du Banco 2 et le supermarché CDCI au sein de la PFS-Yopougon (Mission Locale);
  • Mali : DoniLab, sotuba ACI, près du troisième pont , secteur 51, porte 0853;
  • Sénégal : Senfablab, Dakar, Missirah Grand Yoff Villa n•23;
  • Togo : TIDD LAB, Avédji Léo 2000,Immeuble Sky Bar R+.
Bannière Nos langues notre pouvoir- Journée de traduction et de fabrication numérique

Appel à participation à la journée de traduction en langues africaines et de fabrication numérique

Pour la visibilité des langues africaines sur internet, Idemi Africa et le Fable-Lab, en partenariat avec le ReFFAO et les Fablabs associés grâce au soutien de la Fondation Orange; vous invitent à participer à la journée de traduction des mots du numérique en langues africaines et la découverte de la fabrication numérique ce samedi 16 Décembre 2023 de 09 à 16h GMT en ligne et en présentiel dans 05 pays (Fablabs) de l’Afrique de l’ouest.

C’est le point culminant du projet « Nos langues, Notre pouvoir« .

C’est une journée ouverte à tous les utilisateurs et toutes les utilisatrices de l’Internet, en particuliers ceux et celles qui s’intéressent à la promotion des langues africaines sur Internet (spécialistes de langues, techniciens, entrepreneurs, gouvernants et curieux)

Ensemble, nous allons traduire environ 100 mots du numérique en langues africaines et découvrir la fabrication numérique avec la mise en place d’un club de langue dans chaque FabLab.

Inscrivez vous en remplissant le formulaire ci-dessous afin de participer en ligne ou en présentiel dans ces différents pays:

  • Bénin : Blolab, ZOGBOHOUÈ, rue du collège houphouet boigny, immeuble Nassara;
  • Côte d’Ivoire : YOP.CRÉALAB, Yopougon Banco II, entre l’allocodrome du Banco 2 et le supermarché CDCI au sein de la PFS-Yopougon (Mission Locale);
  • Mali : DoniLab, sotuba ACI, près du troisième pont , secteur 51, porte 0853;
  • Sénégal : Senfablab, Dakar, Missirah Grand Yoff Villa n•23;
  • Togo : TIDD LAB, Avédji Léo 2000,Immeuble Sky Bar R+.

Pour la visibilité des langues africaines sur internet, #MaLangueCompte

Meet IdemiAfrica: Webinaire de recherche du 18 novembre 2023

C’est la rentrée d’automne au Collectif IDEMI AFRICA et nous renouons avec les rencontres Idemi. #MeetIdemiAfrica.
Cette fois-ci, c’est un webinaire de recherche de haut niveau qui réuni ce samedi 18 Novembre 2023 à 9h GMT, cinq (05) éminents professeurs et docteurs d’universités africaines qui nous entretiendrons sous les thèmes :

  1. « Le numérique en Afrique. Défis et opportunités liés à la présence effective des langues africaines sur internet » avec le Professeur Ferdinand MBERAMIHIGO de l’Université du Burundi et le Professeur Jean-Pierre ATOUGA de l’Université de BUEA au Cameroun.
  2. « L’impact des TIC sur l’enseignement-apprentissage des langues et cultures africaines » avec le Professeur Dramé MAMADOU de l’Université Cheick Anta Diop du Sénégal, le Professeur Clément BIGIRIMANA de l’Université du Burundi et M. Gratien MACECE, doctorant à l’Université de Lubumbashi.

Notons que ces deux sujets d’échanges seront modérés par le Professeur Constantin NTIRANYIBAGIRA de l’Université du Burundi.
Alors, prenez le rendez-vous en vous inscrivant via le formulaire ci-dessous.

Contexte de ce webinaire de recherche

Peut-on parler de souveraineté numérique en occultant les langues du pays ou en leur accordant peu de place?
En Afrique, comme ailleurs, les TIC constituent une opportunité sans précédent. Le numérique, qui n’est pas étranger à la dynamique des langues, conduit inévitablement au développement des pays dans tous les domaines socioprofessionnels.

Pour beaucoup d’observateurs, les TIC constituent désormais une des principales clés de voûte de la croissance pour tous les pays, singulièrement ceux les moins avancés. Cela étant, un nombre important de pays africains risque de rater cette occasion, étant donné qu’ils sont pauvres en infrastructures.

Ce qui est rarement pris en compte, c’est le rôle des langues locales dans cette configuration et le droit des peuples/personnes à les utiliser à leur guise. Puisque le numérique touche les modes de diffusion de l’information, il aurait fallu penser à sa démocratisation en termes de diversité linguistique et culturelle des usagers.

En matière des TIC, l’Afrique serait donc à la croisée des chemins ; et cette dernière est généralement synonyme d’hiérarchisation des langues au profit de celles internationales.

A travers la présente conférence, les invités pourront mettre en exergue cette fracture numérique en circonscrivant les défis et opportunités liés à la présence effective des langues africaines sur la toile. L’impact des TIC sur l’enseignement des langues et cultures locales occupera également une place de choix.

Retrouvez l’événement ici : https://idemi.africa/agenda/meet-idemiafrica-webinaire-de-recherche/

Capture Rencontre avec Cécile Canut ur son livre “langage et colonialisme » pour la visiblité des langues africaines- #MeetIdemiAfrica

#MeetIdemiAfrica: Conversation avec Cécile Canut

Pour le 1er #MeetIdemiAfrica de l’année, nous avons reçu Cécile Canut, pour échanger sur son livre “langage et colonialisme ». Cécile Canut est sociolinguiste et cinéaste, professeure à l’université de Paris, autrice de Provincialiser la langue. Une rencontre animée par Abẹ́djẹ́ Sinatou Saka. IdemiAfrica, les langues africaines plus visibles sur internet

L’école, l’un des éléments majeurs

Il était question de comment les langues coloniales, en particulier le français, sont devenues des langues officielles sur le continent, comment la hiérarchisation s’est imposée, en considérant une langue meilleure que les autres. “Un des éléments majeurs c’est l’école”, précise la chercheuse, car il est considéré que “l’outil le plus valable pour éduquer les enfants, c’est de passer par l’outil occidental.”

Replay de la rencontre avec Cécile Canut – #MeetIdemiAfrica

La notion de bonne langue

A l’inverse de ce qu’il s’est passé en France métropolitaine, où les dialectes et patois ont été effacés, l’impérialisme colonial s’est traduit par l’imposition de la langue française dans les institutions. La notion de bonne langue existe-t-elle pour les langues africaines ? Pour Cécile Canut, “il y avait des pratiques langagières hétérogènes qui ont été plurielles, ça ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de catégorisation, mais il n’y avait pas de politique linguistique pour imposer une langue qui serait la seule bonne”, un constat que Cécile Canut dresse surtout pour ses terrains, dont le Mali, où “il n’y avait pas de normes prescriptives”.

Les langues dans l’enseignement sont aussi très peu demandées par les gens, par les parents. Pour un grande partie, l’école c’est apprendre le français

Cécile Canut dans MeetIdemiAfrica

L’espoir avec le cas de Sékou Touré pour les langues africaines

La question de l’école est revenue à plusieurs reprises dans la conversation. Et la chercheuse de rappeler comment l’espoir est né avec Sékou Touré en Guinée, qui a rompu de manière très nette avec la France, également via les langues enseignées à l’école. Ailleurs, les expérimentations sont malheureusement restées des expérimentations. “Les langues dans l’enseignement sont aussi très peu demandées par les gens, par les parents. Pour un grande partie, l’école c’est apprendre le français”, alors qu’ils percevaient l’école en langue comme “une école au rabais, parce qu’il n’y a pas de place ailleurs, avec toujours le point de départ de la hiérarchisation, pour trouver du travail par exemple, c’est par le français”. Pourtant, le français est parfois à l’origine de l’échec scolaire d’élèves qui ne maîtrisent pas cette langue.

Le Français, langue de dictature pour les langues africaines?

La pression de la France et des défenseurs de la Francophonie étaient aussi à l’ordre du jour. Pourquoi dit-on que le français a un bastion en Afrique alors que la majorité des gens continuent de parler leur langue ? Sans doute parce qu’on ne le mesure pas vraiment et parce qu’il manque des enquêtes sur la réalité des pratiques. Exemple ? La proportion de personnes qui parlent le français à l’école et nullement en dehors. A bon entendeur !

Rouguyata Sall

Idemi Africa Meet Cécile Canut

Meet IdemiAfrica: Langage et colonialisme avec Cécile Canut

N’est-il pas temps de mieux connaître notre histoire africaine et d’y réfléchir ensemble ? Pour s’encourager et avancer tous ensemble, venez échanger avec Cécile Canut, autrice de Provincialiser la langue, ce dimanche 9 janvier 2022.

C’est la première rencontre de cette année riche pour Idemi Africa et on vous attend nombreux.

Lorsqu’ils ont colonisé l’Afrique, les Européens y ont imposé leur conception idéologique du langage. Cette idéologie s’est traduite par la mise en œuvre d’un véritable impérialisme linguistique : outre l’imposition des langues européennes, les missionnaires, puis les administrateurs coloniaux ont façonné des « dialectes africains ».
Si une telle vision, relayée par une partie des élites africaines et confortée, aujourd’hui encore, par les institutions de la Francophonie, a largement survécu aux indépendances, elle n’a jamais cessé d’être contestée – avec succès.

C’est précisément de cette idéologie et de ces succès que Cécile Canut viendra nous parler avec les conséquences théoriques et politiques.

Obtenez votre lien de participation en remplissant le formulaire ci-dessous

#Idemiafrica – #MaLangueCompte #MeetIdemiAfrica #CecileCanut #LanguesAfricaines

« Sur Internet, nous devons affronter le privilège des langues dominantes » Gerald Roche

Gerald Roche est anthropologue et chercheur principal à l’Université de La Trobe, et auparavant à l’Institut asiatique de l’Université de Melbourne. Ses recherches portent sur les politiques de mise en danger et de revitalisation des langues, avec un accent régional sur le Tibet. Il a récemment co-édité le Routledge Handbook of Language Revitalization. Son projet de recherche actuel porte sur la politique ethnique et la diversité linguistique dans les régions tibétaines de Chine. L’étude examine la situation sociolinguistique de la population de Rebgong, une région multiethnique et multilingue du plateau du nord-est du Tibet où les Monguor constituent une minorité linguistique.

Que pensez-vous de la situation des langues minorisées sur internet ?

Je pense que le grand problème pour les langues dans les espaces numériques est que les politiques du monde réel ont tendance à se reproduire dans l’espace digital: le même déséquilibre des ressources, les mêmes hiérarchies de respect et de valeur, les mêmes stéréotypes et préjugés.

Ainsi, par exemple, Internet est toujours un environnement dominé par le texte, et il y a cette idée que pour que les langues soient présentes sur Internet, elles doivent être réduites au texte — même s’il existe d’énormes possibilités d’avoir une présence en ligne dynamique. Lorsque des langues minorisées pénètrent l’espace numérique, elles sont souvent soumises aux mêmes normes de présentation que des langues bien mieux dotées en ressources. Ainsi, par exemple, lorsque le COVID-19 a commencé à se répandre en Chine, le gouvernement ne fournissait pas d’informations dans les langues locales. Les communautés ont elles-mêmes entrepris le travail de traduction et produit des vidéos expliquant des informations vitales sur la santé publique dans les langues locales. Mais certaines personnes dans ces communautés ont réagi en disant que les vidéos n’étaient « pas professionnelles ». Même lorsqu’ils obtenaient des informations vitales dans leur langue, les gens jugeaient toujours nécessaire de juger le contenu en fonction des normes établies par des langues bien mieux dotées en ressources.

Pourquoi la diversité linguistique est-elle importante sur Internet?

Mon approche est de me concentrer sur les gens qui parlent ces langues plutôt que sur les langues elles-mêmes. Je pense que la langue est une question de justice sociale. Donc, ce n’est pas seulement que la diversité linguistique est négligée sur Internet, il est important de dire que l’Internet doit être un espace ouvert où tout le monde peut participer de manière égale. Il devrait être un espace où les gens ne subissent pas de discrimination. Mon objectif n’est pas de promouvoir la diversité linguistique pour elle-même mais de réduire la discrimination et d’accroître l’égalité fondamentale pour que ceux qui parlent les langues minorisées soient également entendus.

Comment la langue affecte-t-elle notre expérience Web?

Deux choses sont importantes ici. Premièrement, la langue peut créer des «bulles de représentation». Par exemple, je faisais des recherches sur Internet en tibétain. Les questions qui sont discutées, la façon dont les choses sont représentées, etc., sont totalement différentes des questions liées au Tibet sur Internet en anglais. Et deuxièmement, les mouvements politiques ont tendance à voyager à travers la langue dans les hiérarchies de pouvoir. Ainsi, par exemple, des communautés linguistiques plus petites et plus démunies sont susceptibles de connaître des luttes politiques plus vastes, mais pas l’inverse. Et cette inégalité dans la popularité des mouvements politiques est produite par les mêmes mécanismes qui produisent les inégalités politiques. Cela signifie que les «puissances» de l’analyse et de la production de théories ont tendance à produire des idées qui ont une pertinence limitée pour des luttes plus petites et des communautés plus localisées.

Je pense qu’à certains égards, nous pouvons penser que la «construction d’Internet» reproduit les mêmes problèmes qui se sont posés lors de la construction du système mondial d’États-nations, liés entre eux par le capitalisme mondial. Il a des dimensions à la fois locales et mondiales — il établit des hiérarchies au sein des États et entre eux. Et dans les deux cas, il y a des gens qui sont plus ou moins opprimés par ce processus. Comme Fanon a parlé des damnés de la terre, je pense que nous pouvons aussi penser aux « damnés d’Internet» …

Que proposez-vous ?

Par exemple, en Australie, j’aimerais voir tous les jours des sites d’actualités nationales ayant du contenu dans les langues autochtones en première page. Je pense que ce serait un excellent moyen de rappeler aux locuteurs de langues dominantes, qui en Australie sont souvent monolingues, l’existence d’autres langues … rappelant ainsi aux gens qu’il y a une différence, et donc une hiérarchie et des inégalités importantes. Mais en général, je pense que nous devons affronter le privilège des langues dominantes. Nous pensons souvent que l’activisme numérique pour les langues opprimées concerne l’autonomisation et l’inclusion — plus de plateformes, plus d’outils, plus de voix, etc. Et c’est bien. Mais ils ne suffisent pas si nous ne confrontons pas la domination injuste des autres langues. Si nous ne faisons que donner du pouvoir, nous invitons essentiellement les personnes et les communautés dans un environnement hostile. Cet environnement doit changer.

Cet article a été rédigé dans le cadre de la bourse pour les médias décerné par Paradigm Hq, une organisation qui milite pour les droits numériques en Afrique.

Bonaventure Dossou et Chris Emezue

Le projet FFR et les recherches en Intelligence Artificielle (IA) en Afrique

«African intellectuals must do for their languages and cultures what all other intellectuals in history have done for theirs.»
Cette déclaration de l’écrivain Kenyan Ngugi wa Thiong’o est à l’origine de nos recherches sur le NLP Africain (Traitement du Langage Naturel en Langues Africaines), très peu exploré aujourd’hui mais largement promue par des organisations en ligne comme Masakhane, Deep Learning Indaba, BlackinAI, AI4Development-Africa pour faire face aux défis comme les ressources limitées, la faible découvrabilité et la faible reproductibilité des langues africaines. Le traitement du langage naturel est une branche de l’IA qui permet de comprendre les subtilités du langage humain avec l’aide des ordinateurs.

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«Aussi délicieuse que soit la langue d’autrui, tu n’en connaitras pas le goût» – WAX

Quand vous vous baladez sur Twitter, surtout quand vous avez beaucoup d’amis sénégalais, il n’est pas rare de lire des conversations entièrement en wolof sur le réseau social. C’est ainsi que j’ai découvert Wax ( Wolof Ak Xamle ), un compte en wolof créé par Ismaila  Gueye.

jangwolof.com
Crédit: jangwolof.com

Il faisait partie de plusieurs groupes d’apprentissage du wolof sur l’application de messagerie Telegram mais la démarche de ces groupes ne lui semblait pas assez innovante. Il a donc décidé de lancer, en février 2018, son association d’apprentissage gratuite du wolof sur Whatsapp mais aussi des pages facebook, Twitter, Instagram, un compte Youtube, un site internet et un média pour la promotion de sa langue. 

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Kọ́lá Túbọ̀sún

Pourquoi écrire en yoruba sur internet?

Cet article est une traduction du texte du linguiste Nigerian Kola Tubosun, à lire ici en anglais: Why write in Yorùbá on the internet?

“ L’une des plaintes que j’ai souvent entendu, bien avant de commencer à travailler chez Google en tant que linguiste sur le traitement des langues, était que les résultats sur Google Translate pour un certain nombre de langues africaines étaient très mauvais.

En tant que féru de technologie de traduction depuis très longtemps, j’étais d’accord avec toutes ces personnes car j’avais rencontré plusieurs fois les mêmes problèmes sur Google Translate.

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africanlanguages

Pourquoi les langues africaines peuvent changer la présence du continent sur Internet ?

Après plus de 2000 langues traditionnelles, l’Afrique est l’un des continents où la diversité culturelle est la plus accentuée. Malgré ce grand potentiel, seulement un petit nombre de ces langues (400) ont fait l’objet d’une documentation, et encore moins sont valorisées sur le web.

C’est ce constat qui a été à l’origine de Idemi Africa, un projet qui, entre autres, veut valoriser l’usage des langues africaines sur internet.

Vous voulez savoir comment et pourquoi tout a commencé ? Lisez donc cet article de Sinatou Saka sur l’importance des langues africaines pour le continent.

Les langues africaines ont été des langues porteuses de réflexion, de création et il n’est tout simplement pas acceptable qu’elles cessent de l’être.

S. Bachir Diagne (philosophe)